Cette étude randomisée multicentrique menée en France publié dans le NEJM a comparé l’interruption versus la poursuite du traitement à long terme par bêta-bloquants chez des patients ayant un antécédent d’infarctus du myocarde sans complications. Les résultats montrent que l’interruption du traitement n’est pas inférieur par rapport à sa poursuite en termes de risque cardiovasculaire, avec un taux d’événements indésirables légèrement plus élevé dans le groupe interruption (23,8 % contre 21,1 %). De plus, l’interruption n’a pas amélioré la qualité de vie des patients. Cet article suggère que la déprescription des bétabloquants en cas d’infarctus non compliqué ancien peut être envisagée chez certains patients.
Lien : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2404204#ap0
